C’est un sujet tabou… Certains disent que nous ne devrions ne pas en manger et d’autres que sa consommation sont bonnes en respectant des doses.

Découvrons quels sont les dangers de la viande rouge et transformée et les quantités que nous pouvons manger.

La viande rouge est une source exceptionnelle de protéines de haute qualité, ainsi que de minéraux (fer, magnésium, zinc…) et de vitamines (vitamine B12, B3 ou B6).

 

Malgré cela, la viande rouge et la viande rouge transformée peuvent également contenir, dans une plus ou moins grande mesure (et soit parce qu’elles sont naturellement présentes dans la viande, soit parce qu’elles sont ajoutées ou formées lors de la transformation ou de la cuisson), des composés tels que des acides gras saturés, du cholestérol, du sel, nitrite, etc., qui peuvent mettre la santé en danger.

 

La viande rouge est riche en protéines, minéraux et vitamines de haute qualité.

 

En fait, ces dernières années, la consommation de viande rouge et de viande transformée a chuté de façon drastique dans le monde, principalement en raison de l’apparition de diverses études qui ont montré leurs effets négatifs sur la santé.

Nous allons tenter d’en comprendre les raisons afin de savoir si nous pouvons manger de la viande ou pas.

 

Quels sont les dangers de la viande rouge ?

 

 




D’une manière générale, toutes ces études suggèrent que la consommation de viande rouge est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires voire de cancer. Manger trop de viande rouge accentue le risque de maladies cardiaques voire de cancer.

 

Les études

 

Cette conclusion a été tirée, par exemple, par une étude menée par le Département de nutrition de l’Université de Harvard, qui a également observé comment la consommation d’une portion de viande rouge non transformée par jour augmentait le risque de mortalité de 13 %, tandis que la même quantité de viande transformée augmentait le risque jusqu’à 20 %.

Selon l’OMS, la viande rouge et transformée peut augmenter le risque de cancer.

 

Les études de l’OMS

 

 

En 2015, l’OMS a publié un rapport qui indiquait que la viande rouge est probablement cancérogène pour l’homme, c’est-à-dire qu’il existe des preuves qu’elle peut augmenter le risque d’avoir un cancer.

Les viandes transformées sont « cancérigènes pour l’homme », ce qui signifie aussi qu’il existe probablement des preuves suffisantes qui indiquent que la viande transformée augmenter le risque de cancer, en particulier de cancer colorectal et, dans une moindre mesure, de cancer de l’estomac.

 

Pourquoi cette polémique ?

 




Mais alors que l’OMS a averti qu’une consommation élevée de viande rouge serait liée à un risque accru de cancer, de diabète et de maladie cardiaque, une nouvelle étude publiée dans les Annals of Internal Medicine a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour garantir que manger de la viande rouge et transformée est nocif pour la santé, il ne serait donc pas nécessaire de limiter sa consommation.

 Notre consommation en viande rouge sans danger, les proportions à connaitre :

Ainsi et malgré les conclusions des dernières années, plusieurs nutritionnistes assurent que la recommandation de réduire la consommation de viande rouge et plus encore de viande transformée doit être suivie.

Pour elle, de solides preuves scientifiques établissent un lien entre la consommation élevée de viande rouge et divers types de cancer.

Il est recommandé de manger moins de 500 g de viande rouge par semaine (pour les adultes) et d’éviter la viande transformée.

 

 

N’oubliez pas le reste de votre assiette

 




Le facteur néfaste de la viande rouge et des viandes transformées peut diminuer si le régime alimentaire en général est riche en légumes frais, en fruits et en fibres en général.

De même, un régime alimentaire très carnivore associé à la consommation d’alcool et au tabagisme augmente le risque de maladie.

Le problème est que justement, une consommation élevée de viande rouge est liée à des habitudes alimentaires malsaines puisqu’elle coïncide généralement avec des personnes qui consomment une grande quantité de matières grasses (beurre, fromages affinés, produits transformés) avec peu de légumes et surtout un manque d’activité sportive.